Savez-vous que…
Walt Disney, J.K Rowling (Harry Potter),
Albert Einsten, Léonard de Vinci, Louis Pasteur,
Mohamed Ali, Carl Lewis, Mickael Jordan,
Jules Verne, Agatha Christie, Flaubert,
Van Gogh, Picasso,
Beethoven, Mozart…
Johnny Hallyday, John Lenon…,
Tom Cruise, Steven Spielberg, Robin William…
Steve Jobs, Bill Gates….
Tous étaient DYS !
A l’école élémentaire, un enfant passe en moyenne 6 heures (classe et devoirs) par jour à étudier. Le mode d’enseignement privilégié est le cours magistral. Pour cela, l’enfant doit rester concentré et assis afin de mémoriser les savoirs délivrés. Pour de nombreux enfants, il est difficile de rester immobile et attentif dans la durée, s’ajoutent un manque de concentration, une certaine lenteur parfois, inhérentes à la compensation de son trouble.
L’enfant confronté à l’une ou l’autre de ces difficultés est souvent enfermé dans » la honte et la peur de dire » qu’il n’a pas compris ou eu le temps de tout noter. Il rentrera à la maison avec le cahier de cours vide et verra peu à peu ses résultats décliner.
Un enfant sans « troubles identifiés » traverse déjà une phase complexe de son existence à l’école. Mais l’enfant « Dys» porteur d’un des trois dys que sont la dyslexie (trouble d’identification des mots en lecture), la dysorthographie (trouble d’acquisition de l’expression écrite) et la dysphasie (trouble lié au développement du langage oral) va rencontrer d’autres paramètres encore plus compliqués.
Dans ce contexte, il n’est pas rare de voir des conflits émerger en famille ou en classe. Sur le long terme, confronté à ces difficultés scolaires quotidiennes, l’enfant peut alors s’épuiser, se démotiver, se décourager… et s’enfermer dans sa souffrance et ses insécurités. Les répercussions sont aussi d’ordre émotionnel. L’enfant peut perdre confiance en lui, l’estime de soi, souffrir d’émotivité, d’anxiété, d’angoisse, du stress, d’irritabilité… Il va se mettre à douter de ses capacités et va développer une mésestime de lui-même. Il s’enfermera surtout dans de fausses croyances quant à son manque d’intelligence et inaptitude à l’école : il va s’auto exclure.
Les répercussions sont aussi d’ordre émotionnel. L’enfant peut perdre confiance en lui, l’estime de soi, souffrir d’émotivité, d’anxiété, d’angoisse, du stress, d’irritabilité…
Les troubles spécifiques des apprentissages comme les 3 DYS ou encore, la Dyscalculie (trouble dans les apprentissages numériques), la Dyspraxie (trouble de la capacité à exécuter des mouvements déterminés), la Dysgraphie (difficulté à accomplir les gestes de l’écriture peuvent être isolées ou combinées. Elles sont toujours invalidantes dans l’apprentissage et représenteront toujours une gêne. Un enfant Dys devient un adulte DYS, le trouble ne se résout pas, il peut dans la meilleure des configurations être compensé jusqu’à être quasiment gommé par d’autres spécificités ou ressources positives.
Quel que soit le ou les troubles DYS diagnostiqué(s), la sophrologie représente une alliée précieuse, vers un confort plus serein au quotidien pour l’enfant.
La sophrologie est une méthode progressive qui a pour objectif de renforcer les structures saines de la personnalité de l’enfant afin de permettre l’adaptabilité (la capacité de trouver une adaptation pertinente).
L’enfant va acquérir des outils de gestion du stress et des émotions désagréables comme la tristesse, la colère ou la frustration pour faciliter un retour au calme et l’aider à se construire une bulle, un espace protégé propice à la concentration.
Au fil des séances et en fonction de l’engagement de l’enfant et des entrainements répétés et réguliers, la sophrologie va lui permettre de (re) construire sa confiance en lui (se sentir capable) et son estime de lui-même (reconnaître sa valeur au-delà des difficultés d’apprentissage. L’aider également à gérer les situations d’échec et l’anxiété de performance.
La sophrologie, associée aux rééducations habituelles (orthophonie, psychomotricité, ergothérapie…) constitue une option différente, douce, empathique et ludique dans l’accompagnement des troubles Dys.
Par les exercices de mouvement et respiration ainsi que la visualisation en Sophrologie, l’enfant apprend à gérer son stress, à exprimer ses émotions négatives. Et cela lui permet de se projeter mentalement dans des scenarii de réussite. Étape importante pour « préparer » mentalement l’enfant dans l’optimisation de ses capacités d’apprentissage. C’est un enfant comme tous les autres, avec un besoin d’attention plus important, mais il est surtout « acteur » de son apprentissage qu’il ne subira plus dans la douleur.
Un programme de sophrologie en 4 étapes dans l’accompagnement des enfants DYS : Apprendre à l’enfant à se réapproprier son schéma corporel en lien avec l’espace et le temps, développer ses capacités d’apprentissage et de mémorisation, engager la confiance et la réussite, gagner en autonomie.
En se réappropriant son schéma corporel, l’enfant apprend progressivement à être dans l’ici et maintenant. La sophrologie lui permet de prendre conscience des tensions, des crispations et mouvements parasites souvent présents lors des situations de lecture et d’apprentissage. Elle offre la possibilité de se détendre et de favoriser le ressenti de sensations agréables de plaisir en lien avec la respiration.
Cette appropriation influe positivement sur la motricité, la latéralisation, l’orientation dans le temps, l’espace, la motricité fine (graphisme et écriture).
La sophrologie aide à développer les capacités d’apprentissage et de mémorisation de l’enfant.
En stimulant spécifiquement les cinq sens, l’information est perçue de manière plus optimale, pouvant entraîner une compensation des difficultés portant sur les confusions auditives et visuelles.
L’objectif final est de renforcer la présence, la disponibilité pour mobiliser de façon plus efficace ses capacités d’apprentissage et de mémorisation.
Cela peut amener une diminution de la fatigabilité, une amélioration de l’attention.
Cette manière originale d’aborder la lecture et les apprentissages permet de développer d’autres stratégies de compensation et une nouvelle motivation.
Que peut apporter la sophrologie sur le plan de la confiance en soi et de la réussite ?
La sophrologie peut aider l’enfant DYS à exprimer son vécu, ses ressentis souvent négatifs vis-à-vis de la lecture et des apprentissages. La répétition quotidienne de situations d’échec induit un manque d’assurance, de confiance en soi.
L’enfant se sent dévalorisé par rapport aux autres personnes du même âge dont elle subit parfois le regard et même les moqueries. L’anticipation négative de ces situations ou d’un événement plus particulier (examen, évaluation) est abordée pour s’y préparer mentalement.
Il finira par oublier ses « conduites d’échec « passées et n’angoissera plus par anticipation, face à un défi scolaire.
La sophrologie appliquée au quotidien va aider l’enfant à compenser ses difficultés et être plus autonome et le replacer en situation de réussite
L’entrainement sophrologique n’est pas centré sur le symptôme DYS.
Elle redonne à l’enfant sa place de sujet, accueilli et respecté dans sa globalité qui n’est plus seulement un « dyslexique », présentant un trouble à compenser, à réparer. Elle permet une alliance thérapeutique, une relation particulière avec le·la thérapeute, car il pratique parfois en même temps que le consultant les exercices, pour les lui montrer et en favoriser l’intégration.
Le site de la fédération française des DYS : pour aller plus loin avec ceux qui apprennent autrement : http://www.ffdys.com
- Vous trouverez de nombreux articles et ressources concernant les troubles DYS sur le site de papa positive : https://papapositive.fr
- SophroDys©, le site destiné aux personnes présentant des troubles d’apprentissageset qui souhaitent au moyen de la sophrologie développer de nouvelles capacités d’adaptation, gagner en confiance et en autonomie : https://sophrodys.jimdo.com
- La maison d’édition Tom Pousse propose des ouvrages en particulier pour les enfants en difficulté scolaire ou souffrant de troubles des apprentissages : https://tompousse.fr